L'anglicisation du français

Dernièrement, j’écoutais des personnes sur divers balados. J’avais l’impression que l’anglais était parlé à intervalles réguliers. Et pourtant, je n’étais point en train d’écouter des émissions anglophones.

Quelle chose étrange, n’est-ce pas ? D’un côté de l’océan comme de l’autre, le français serait-il en train de laisser plus de place à l’anglais dans son parler ? La question mérite d’être posée. 

À mon avis, pour le Québec, il s’agit d’une paresse de ne pas transposer les mots ou les termes anglophones en bon français. Quant à la France, il me semble entendre des expressions que les Québécois employaient au tournant du siècle. Serait-ce une question de mode ? C’est ce que cela laisse entendre.

Néanmoins, cela affecte drôlement notre entendement. Chaque fois, j’entends des gens employer un vocabulaire anglais lors d’un discours français et ça m’horripile. Pourquoi donc ? La langue de Molière n’est-elle pas suffisamment riche pour nous exprimer ? Si seulement les anglophones faisaient de même dans leur langue. Hélas, non. Penser en franglais n’est certes pas envisageable à moyen ou long terme. Quoique… la ville montréalaise en soit truffée. Mais est-ce représentatif des autres localités ? Non.

Par conséquent, je prierais tous ceux qui aiment la langue française de la chérir proprement, c’est-à-dire de trouver les bonnes équivalences ou de trouver un néologisme !

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